Le Vairon

Nom scientifique: Phoxinus phoxinus ; famille des cyprinidés.

Noms communs ou régionaux: arlequin, chippe, edling, gendarme, loque, véron, vézon, viron,


Caractéristiques: Corps allongé, de section pratiquement ronde, seul le pédoncule caudal étant comprimé latéralement. Petites écailles. Petite bouche terminale. Ligne latérale généralement incomplète, interrompue dans la moitié postérieure du corps. Coloration très variable selon les régions. Dos généralement gris vert. Flancs plus clairs avec des reflets argentés et habituellement avec des raies transversales foncées et une bande longitudinale à reflets dorés. Ventre blanchâtre. Nageoires dorsale jaunâtre, pelviennes et anale rougeâtres. Tubercules nuptiaux.

Longueur: 7 à 10 cm, jusqu'à 14 cm (pour la femelle)

Moeurs: Vif. Vit souvent près de la surface. Les adultes migrent en bancs remontant le cours du fleuve pour frayer sur des bancs de gravier en eau peu profonde. Ponte d'avril à juillet.

Habitats: Cours d'eau et lacs clairs, à fond graveleux. Eaux fraîches et bien oxygénées.

Répartition: Espèce répandue sur l'ensemble de l'Europe, sauf en Espagne, Italie, Norvège et au nord de l'Ecosse.

Alimentation: Invertébrés benthiques (crustacés, larves d'insectes, mollusques), insectes aériens, algues, graines et occasionnellement oeufs de poissons et jeunes alevins.

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sa pêche , son amorce

De nombreux pêcheurs éprouvent une tendresse particulière pour le vairon, à qui ils doivent leur passion pour la pêche ; c'est lui qui fit les frais de leurs premières expériences de traîne ruisseau en culotte courte et c'est grâce à lui qu'ils ont vécu leurs premières émotions de pêcheur.

Par ailleurs, sans même parler des bonnes occasions qu'il offre de se régaler (en friture ou en omelette), le vairon est un des meilleurs vifs qui soient, pour la truite, bien sûr, mais également pour tous les autres carnassiers de deuxième catégorie, d'où l'intérêt que lui portent de nombreux pêcheurs.

DESCRIPTION

Le vairon est l'un des plus petits et plus jolis poissons de nos eaux douces. Son corps est élancé, cylindrique, recouvert de minuscules écailles, avec un pédoncule caudal bien délié et un museau arrondi. Dos sombre, gris verdâtre, flancs plus clairs à bandes bleutées ou jaunâtres montrant des taches sombres, ventre blanchâtre. Au moment de la fraie, les parures de noce des mâles, rehaussées de bleu métallique, de jaune, de rouge et de noir, sont superbes.

La taille moyenne du vairon va de 4 à 8 cm, plus rarement jusqu'à 10 ou 12 cm.

REPRODUCTION

En mai juin, la femelle dépose quelques centaines d'oeufs dans les courants à fond de gravier.

HABITAT

Le vairon vit dans toutes les eaux pures et fraîches, courantes ou donnantes, du petit ruisseau de plaine au lac d'altitude. En cours d'eau, il se tient de préférence dans les amortis de courant. Très sensible à la pollution, il a disparu de nombreuses petites rivières de deuxième ou de première catégorie où il était autrefois abondant, ne subsistant parfois que dans les secteurs alimentés par des sources.

COMPORTEMENT NOURRITURE

Poisson grégaire par excellence, il vit en bandes composées parfois de plusieurs centaines d'individus. Très éclectique quant à sa nourriture et très vorace, il gobe tout ce qui est à la mesure de sa petite bouche : vers, larves, micro organismes, débris végétaux, ainsi que les oeufs et même les petits alevins de toutes les espèces, y compris des salmonidés. Mais il est vrai que la truite se rattrape bien en limitant sévèrement ses populations


MODES DE PECHE

Bien que voraces, les vairons ne mordent pas toujours avec beaucoup d'entrain. Dans les cas difficiles, la réussite passe, comme pour les autres cyprinidés, par un amorçage (là où il est autorisé, bien sûr) afin de rassembler le maximum de poissons et de créer les conditions d'une forte concurrence. Le reste est affaire d'animation de l'esche.
Matériel : pour cette pêche, une petite canne de 3 à 4 m suffit largement.
Esches : vers de vase, petits vers de terreau fractionnés en tronçons de 6 à 7 mm ainsi qu'asticots et X files en deuxième catégorie.

La carafe à vairons, lu où elle est autorisée, constitue un moyen rapide pour se procurer de bonnes provisions d'excellents vifs pour tous les carnassiers.

PECHE A LA CARAFE

Dans certains département, la pêche du vairon à la carafe est autorisée ( se renseigner surplace) mais la contenance de cette carafe ne peut en aucun cas dépasser deux litres. Autrefois, les pêcheurs bricolaient leurs carafes à (aide de bouteilles en verre blanc et à "cul" qu'ils faisaient sauter pour obtenir une ouverture en entonnoir. Actuellement, avec les bouteilles en plastique, ce petit bricolage est très simplifié.
Pour être opérationnelle, la bouteille doit être percée d'une multitude de petits trous. Placer ensuite à l'intérieur un ou deux cailloux afin de l'alourdir et une petite poignée de chapelure en guise d'amorce. Attacher la bouteille à l'aide d'une ficelle et la placer dans un petit courant, le goulot vers l'aval. Cette méthode est également valable pour pêcher le goujon.

A condition de ne pas attendre trop longtemps pour relever la bouteille, il s'agit là d'un excellent moyen pour capturer quelques vifs car, n'étant pas piqués par un hameçon, les vairons se gardent plus facilement.

               Dans le Haut-Rhin vous pourrez les taquiner dans les cours d'eau suivants :   

Abondant dans le Rhin et le Grand Canal, les rivières de 1ère catégories ( Largue, Weiss, Thur, Doller, Lauch,) rare dans les cours d'eau de 2ème catégorie ( Fecht , canal de Colmar, canal du Rhône au Rhin, Ill 1ère et 2ème cat. , canal de Huningue) 

 
   

Carte des cours d'eau du Departement du Haut-Rhin


arrêté Préfectoral du département du Haut-Rhin.