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sa pêche , son amorce

Poisson d'eau courante, méfiante, vive comme l'éclair (d'où son nom de dard), la vandoise est très amusante à pêcher, en particulier au chènevis. Sa touche y est ultrarapide et réussir à ferrer trois poissons sur cinq constitue un résultat honorable ! Les pêcheurs de brochets la recherchent, qui la tiennent pour un des meilleurs vifs du fait de son inlassable activité au bout d'une ligne et des jolis reflets argentés que lancent ses flancs.

VANDOISE MÉRIDIONALE

Il existe une variété méridionale de la vandoise (en particulier dans le Sud, Ouest ) dénommée aubour, ou siège, et qui se différencie par un museau pointu et des nageoires souvent plus rougeâtres.

DESCRIPTION

La vandoise ressemble au chevesne avec lequel on la confond parfois, mais elle a un aspect plus élancé et plus fuselé avec son museau pointu. Sa bouche, également plus petite, s'ouvre en dessous. Le pédoncule caudal est délié et la queue bien échancrée.
Le dos est gris vert ou gris bleu, les flancs argentés, le ventre blanc.
Elle mesure couramment 15 à 20 cm pour 100 à 150 g, atteignant exceptionnellement une livre.

HABITAT

La vandoise vit en eau vive, colonisant le cours moyen des rivières à truites et les secteurs à courant soutenu des rivières plus lentes. A la belle saison, elle occupe de préférence l'aval immédiat des radiers, surtout long des rives protégées par une végétation surplombante ; mais dès que l'eau se refroidit elle regagne les fosses plus profondes.

REPRODUCTION

En avril mai, sur fond de sable grave

COMPORTEMENT NOURRITURE

De comportement grégaire, les vandoises vivent en bancs plus ou moins importants selon leur taille. Actives une bonne partie de l'année, elles recherchent leur nourriture à toutes les hauteurs: sur le fond (vers, insectes aquatiques, mousses...), entre deux eaux (plancton, micro organismes, débris végétaux.. ) ou près de la surface (insectes terrestres, graines tombées à l'eau, éphémère….)

MODES DE PECHE

Pêche à la graine de chènevis

Cette pêche d'été ne diffère pas beaucoup de celle du gardon mais elle se pratique dans des courants plus soutenus et moins réguliers qui imposent l'emploi de flotteurs trapus et très stables

Comme pour le gardon, l'amorçage permanent (une pincée à chaque coulée) reste indispensable ; en revanche, il faut souvent pêcher entre deux eaux pour «toucher» les vandoises

Pêche à la longue coulée

Pêche classique, valable toute l'année. Amorçage en tête de coulée à l'aide de boulettes bien serrées et contenant les esches utilisées sur l'hameçon : vers de terre; asticots (en deuxième catégorie seulement) Pêcher en laissant dériver la ligne sur 10 ou 15 m en aval grâce à une canne à anneaux avec un petit moulinet à tambour fixe.

Pêche à la surprise

Pêche en tout point identique à celle du chevesne, mais avec de petites esches (mouches de maison, culs de sauterelles, fourmis ailées...).

Pêche à la mouche artificielle

La vandoise monte très bien l'été sur des artificielles en taille moyenne (hameçon n ° 14 ou 16). Attaquer en sèche lorsque les poissons sont gobeurs, sinon pêcher en noyée ; toutefois, cette dernière technique réclame de l'espace, et, en petite rivière où il faut pêcher «court» et où les vandoises s'enfuient à la moindre alerte, la pêche à la nymphe de surface est mieux indiquée. Mêmes matériel et technique que pour la truite.

A la mouche artificielle, la vandoise peut constituer un excellent entraînement pour les débutants.

Ceci dit une fois le poisson dans la bourriche, on peut se poser la question :

est-ce une Vandoise OU un Chevesne?

Pour distinguer à coup sûr une vandoise d'un chevesne, il suffit de regarder la nageoire anale son extrémité est concave chez la première et arrondie chez le second.

Dans le Haut-Rhin vous pourrez les taquiner dans les cours d'eau suivants :

E n abondance dans le Rhin , le Grand canal, le canal de Colmar